Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
la gauche
Archives
Derniers commentaires
14 novembre 2006

NOTRE SEUL(E) CANDIDAT(E) : LA SIXIEME REPUBLIQUE !

banni_re

- La Gauche Républicaine ( Pierre CARASSUS Secrétaire Général et André DELUCHAT Secrétaire National ).
- Le MARS - Mouvement pour une Alternative Républicaine et Sociale ( Eric COQUEREL, Président et Michel NAUDY, porte-parole ).

Chacun le sent : l’écart entre les aspirations du peuple et l’offre politique traditionnelle est devenu un gouffre. La crise sociale, la crise économique, la crise des valeurs, la crise de l’intégration traduisent une crise politique majeure, une crise de la démocratie, une crise de la République elle-même.

Ainsi nous nous apprêtons, au printemps prochain, à nous exprimer dans un cadre institutionnel discrédité et obsolète. La monarchie présidentielle est en loques tandis que la représentation parlementaire, vidée de tout pouvoir législatif effectif, se trouve affligée d’un mode de scrutin incapable de traduire les aspirations de la Nation.

Le risque est imminent dans pareilles conditions d’éloigner durablement du champ politique les citoyens les plus meurtris par la mondialisation du capitalisme financier, voire de dévoyer leurs colères et leurs frustrations vers le national-populisme. Le camp de la gauche antilibérale dont le collectif national pour des candidatures unitaires peut fédérer les forces, n’échappe pas complètement à cette crise. Ainsi, après la victoire contre les forces dominantes, lors de la bataille référendaire de 2005, après le recul de la droite sur le Contrat Première Embauche, nous ne sommes pas, nous-mêmes, épargnés par la personnalisation du débat politique, ni par la pression médiatique, autant de phénomènes largement aggravés par l’inversion des échéances électorales qui, en privilégiant le scrutin présidentiel, aggrave encore la dérive monarchique du système.
Jouer avec de telles règles, c’est jouer perdant.

Nous le savons, vous le savez, la solution à la crise majeure que nous traversons ne peut venir ni d’une femme, ni d’un homme providentiel flanqué d’une majorité parlementaire au garde à vous. Changer les institutions devient la condition même de tout changement.
Les défis lancés par la mondialisation financière ne peuvent être relevés que par la mobilisation et la participation citoyenne, portées par la volonté politique de changer les choses.
C’est donc à nous, femmes et hommes de la gauche antilibérale de donner l’exemple en montrant la voie. Et d’abord en nous appliquant les principes sur lesquels repose le projet que nous proposons à la société. C’est dès l’ouverture de la campagne présidentielle que nous devons signifier notre engagement total pour changer de République.

Pour notre part, notre choix est fait, notre candidat(e) : c’est la VIe République. Celui ou celle qui nous représentera aura donc, en cas de victoire, à œuvrer avec la nouvelle majorité parlementaire à la mise en place d’un processus constituant. La toute première étape, une révision constitutionnelle, visera à mettre l’Assemblée Nationale au cœur des pouvoirs législatif et exécutif.
Dans ces conditions notre candidat ne devra pas se contenter de porter « l’ambition » d’être le dernier président de la République élu au suffrage universel, il devra annoncer qu’il renoncera immédiatement à ses prérogatives au profit de l’Assemblée, socle de la souveraineté populaire, puis à sa charge dès que la première révision constitutionnelle sera approuvée dans un délai qui ne saurait dépasser une année.
Cet objectif comme la méthode qui le portera seront au coeur de notre programme et pourront ainsi être validés par le suffrage universel.

Le premier projet de révision constitutionnelle sera proposé aux suffrages des deux Chambres réunies séparément. S’il est voté à l’identique, il sera soumis à référendum conformément à l’article 89 de la constitution. Cependant, si le Sénat tentait de bloquer le processus, l’article 11, portant sur l’organisation des pouvoirs publics, permettrait d’organiser ce référendum.
Cet axe premier de notre campagne relativise donc beaucoup l’importance du nom de notre candidat dont la place dans la législature sera bien moindre que celle des candidats que nous allons proposer pour les législatives. Il ou elle devra aussi accepter que la campagne soit menée pour l’essentiel par le Collectif National de la Gauche Antilibérale et les porte-parole de ses composantes, afin que la diversité de notre rassemblement soit préservée.

Enfin et pour demeurer cohérent nous proposons que la désignation de notre candidat à l’élection présidentielle soit subordonnée à celle de nos candidats aux élections législatives. Ces derniers devront être désignés par nos comités locaux avec le concours des organisations politiques et des formations engagées dans la campagne. Dans un second temps et selon la même méthode, nous proposons qu’une Convention autour des candidats aux élections législatives choisisse notre candidat à l’élection présidentielle porteur du programme émanant de la Charte antilibérale.

Donner l’exemple, mettre nos actes en conformité avec nos idées et nos paroles, en finir avec la monarchie présidentielle, changer de République pour rester en République, voilà tout le sens de notre démarche.

Publicité
Commentaires
D
La 6° République : une république citoyenne. <br /> <br /> Pour éclairer les élus dans leurs décisions concernant les grands sujets de société, il existe les Commissions parlementaires. Produisant un travail approfondi sur tel ou tel thème elles ont un rôle amont essentiel pour donner aux élus des clefs de compréhension, leur permettant d’avoir une vision globale des problèmes, un état des lieux de l’existant et des solutions possibles . <br /> Ces Commissions dans leur composition même transcendent les clivages politiques et se libèrent des contraintes de l’opinion et des lobbys ; elles sont donc en position de produire des solutions plus globales, orientées vers le long terme et plus conformes à l’intérêt général. <br /> Ces travaux, d’information et de réflexion, menés avec soin et dans la durée sont essentiels : Ils donnent aux élus la possibilité de prendre du recul, de dépasser le travail accaparant de la gestion au quotidien des problèmes, de transcender les rivalités entre les partis, d’avoir une vision plus scientifique, plus exhaustive et plus large des problèmes, de les positionner dans le temps, dans une perspective de projet à long terme. <br /> <br /> Pourtant le rôle des Commissions Parlementaires, s’il est essentiel, s’arrête aux portes des décisions des élus qui eux sont soumis à des contraintes fortes : celles de l’opinion et des lobbys et celles internes aux rivalités politiques et aux ambitions personnelles. <br /> <br /> S’il est normal en démocratie de laisser le pouvoir aux élus du peuple et donc de laisser ces Commissions dans leur rôle d’éclairage amont, dans un monde devenant de plus en plus dangereux en termes d’enjeux sociaux, environnementaux et énergétiques, apparaît aujourd’hui le besoin de donner plus d’efficacité et d’autorité à l’état. <br /> Cette nouvelle autorité et efficacité de l’état, à moins d’une dictature, ne peuvent s’appuyer que sur un effort de rapprochement de l’état et des citoyens : l’adhésion citoyenne à des projets nationaux et européens renforcerait l’autorité de l’état lui permettant de les mener à bien. <br /> <br /> Dans le cadre d’une 6° République , je propose l’introduction d’un nouvel outil citoyen permettant ce rapprochement et l’émergence de projets partagés par une majorité de citoyens. <br /> Il s’agirait d’élargir et de médiatiser le travail des Commissions parlementaires, de rendre visibles et participatifs ces travaux en leur donnant un nouveau cadre. <br /> <br /> L’efficacité de ces commissions en terme de possibilités réelles d’applications concrètes de leurs recommandations, se trouverait immédiatement renforcée si les citoyens étaient associés en amont à ces travaux et si cette participation se positionnait dans le cadre d’un espace officiel de réflexion, de débats et de propositions sur les grands enjeux de la société / cet espace se positionnant sur le grand média de masse qu’est la télévision publique. <br /> Renforcement de l’efficacité par l’apport de ressources humaines plus diversifiées et moins « académiques ». Renforcement de l’efficacité par l’utilisation des ressources matérielles et humaines inhérentes aux médias de l’image. <br /> Renforcement par l’effet médiatique lui-même en terme de prise de conscience massique et meilleure connaissance des grands enjeux par l’opinion publique et la majorité des citoyens ; cette majorité rappelons le étant toujours celle qui ,au final, dans les urnes décide des grandes orientations de la nation.. <br /> Il s’agit donc de créer et d’introduire dans l’institution un espace officiel de réflexion ayant pour mission d’éclairer élus et citoyens sur l’état des lieux concernant telle ou telle préoccupation majeure et de faire émerger des perspectives en terme d’actions à mener et de projet de société. Comme les commissions parlementaires, des groupes de pilotages seraient désignés comprenant en leur sein des personnalités bien connues pour leurs acquis de connaissances dans les domaines concernés ; mais ces travaux seraient largement ouvert à la participation citoyenne ; des journalistes, des professionnels de l’investigation, de l’animation seraient chargés de faire vivre et exister médiatiquement les divers travaux , utilisant abondamment reportages, interviews, enquêtes, œuvres de fiction, débats….L’organisation mise en place devant à la fois satisfaire au sérieux d’un travail approfondi et suivi dans le temps , en terme de recherche d’informations, de réflexion d’analyse,et de débats et à la fois produire une restitution de qualité et attractive pour le grand public. <br /> Il est temps, plus que temps d’introduire sérieusement la démocratie participative dans le projet national et européen. Il est temps, plus que temps, sans délaisser les politiques de gestion d’aller vers une démocratie de projet. <br /> Il est temps plus que temps de dépasser les déclarations d’intention et de mettre en place concrètement dans nos institutions les outils structurants d’une 6° République citoyenne. <br /> <br /> <br /> <br /> Un ou deux exemples concret illustreront sans doute mieux ma réflexion pour décrire un outil qui reste à mieux cerner et mieux préciser dans sa formulation concrète. <br /> <br /> 1 Le problème du tabac : si aujourd’hui les parlementaires et le gouvernement peuvent voter des lois interdisant le tabac dans les lieux publiques, c’est que l’opinion est mûre pour l’accepter : les messages nombreux et répétés des autorités scientifiques sur la question, relayés par les médias et soutenues par l’état ont dans la durée permit à la majorité des citoyens de prendre conscience de la très grande nocivité du tabac, notamment du tabagisme passif ; Ces actions d’intérêt public mais difficiles parce que se heurtant à des habitudes de vie et des lobbys économiques puissants , ont pu être menées à bien parce que s’articulant :1 sur la connaissance scientifique /2 sur la médiatisation de cette connaissance /3 sur la prise de conscience du grand public. <br /> 2 Le problème des transports en relation avec la fin du pétrole et le réchauffement climatique. <br /> Comme pour le tabac nous avons une obligation de changement : en terme de santé publique immédiate, et au de là en terme environnemental, et enfin en terme de pénurie programmée des énergies fossiles. Comme pour le tabac, de très puissants lobbys existent et des habitudes de vie et de transports faciles sont bien ancrées dans les habitudes. La prise de conscience de la gravité des effets sur le climat et la proche fin du pétrole commence à peine et reste imprécise et lointaine dans les esprits du plus grand nombre. <br /> <br /> A n’en pas douter le travail approfondi d’une commission parlementaire sur le problème du transport en terme d’état des lieux de l’existant, de recensement des perspectives et d’articulation de ces perspectives dans un programme d’action permettant de traiter au mieux ce problème, aurait un impact positif sur les décisions des élus. Il faudrait pourtant engager un travail en direction de l’opinion et prendre des mesures coercitives envers les fabricants et lobbys pour imposer les nouveaux choix. <br /> Il semblerait encore plus riche, plus rapidement efficace et plus structurant du projet démocratique, de positionner ce travail dans le cadre d’un espace médiatique officiel participatif. <br /> Les thèmes concernant ce sujet sont assez larges et passionnant pour rendre ces débats très attractifs et intéresser le grand public. Des reportages sur l’histoire des transports, les inventions, les divers carburants utilisés dans l’histoire, un reportage sur l’ensemble des perspectives de substitution, les recherches en cours ; une interrogation et des débats sur les choix les plus judicieux pour préparer l’après pétrole ; l’expression des divers sensibilités quant à l’organisation de la société etc.etc <br /> <br /> <br /> <br /> Le réchauffement climatique et la pénurie annoncée des énergies fossiles sont des thèmes qui ne peuvent se traiter seulement entre élus et experts ; ces problèmes annoncent la venue de nouveaux fonctionnements sociaux économiques et les citoyens doivent être associés en amont au traitement de ces problèmes. Encore plus constructif et plus durable qu’un seul film comme celui d’Al Gore, la création d’un outil citoyen sur la télévision publique, associé aux possibilités des nouvelles technologie de la communication , serait une expérience à mener.
D
S’il est utile que les militants des verts participent à la promotion des propositions de leur parti, s’il est utile que les militants du PC …….s’il est utile que les militants du PS ….. ……. de Green Peace ….. De la fondation Nicolas Hulot……etc..etc…. <br /> <br /> Quel est le lieu de participation commun à tous les citoyens pour préparer et décider des orientations du pays?....... <br /> <br /> <br /> Est il satisfaisant de se contenter d’un fonctionnement dont nous sentons tous aujourd’hui les limites ? <br /> <br /> Est il suffisant de dialoguer sur le Net comme nous le faisons et comme d’autres le font en ce moment même sur le sites de l’UMP ou de la gauche anti libérale ? <br /> <br /> Qu’attendons nous tous pour réclamer, exiger la création de ce lieu fondateur de la démocratie où tous les citoyens quelques soit leur différences débattent ensemble sur ce que devra être la société de demain ? <br /> <br /> Pour exiger la création de ce laboratoire de la recherche politique ? <br /> <br /> Nous savons tous que les enjeux sont trop sérieux et que leur résolution est trop complexe pour échapper à une mobilisation très large de la ressource citoyenne. <br /> <br /> La création de ce lieu, la refondation démocratique est le début du début de toute action.
P
comment obtenir une majorité de gauche anti-libérale<br /> du moment qu'il faut plus de voix à cette meme gauche pour obtenir un siège à l'assemblée nationale<br /> suite au découpage électoral des circonscriptions de Charles Pasqua qui favorise la droite au pouvoir.Pour moi les dés sont faussés et dès le départ nous devons surmonter un énorme handicap!!!!
L
ce texte souligne bien,peu importe qui! puisque la 6''rep remettra le role du président(e) à sa vraie place;aussi le débat trop long sur "qui" est perte de temps!<br /> ceux qui bataille ont pas compris ??!!<br /> Nous allons TOUS à la Présidence.<br /> françois Lécrivain 64
G
ce rassemblement qui nous est ici proposeet la seule et unique alternativequi puisse changer les choses.<br /> nous sommes tres nombreux a souhaiterla candidature de JoseBOVEnous avons tous ras le bol de voir des gens qui clament haut et fort qu,ils sonT les meilleurs defenseurs de la france.il est grand temps de voir un candidatou une candidate qui en a dans le pantalon<br /> a ce sujet il me semble que JOSE BOVEa largement demontrer par ses actions militante qu,il etaitle candidat qui s'imposait dans ce rassemblement car on a besoin dun candidat comme lui<br /> il faut que les langues de bois que nous sommes habitues a voir a chaque elections soit ecartees<br /> l'avenir du monde est posee aujoudhui il est grand temps de faire un bon choix la vie des generations futures en dependent<br /> faisonsavancer les choses<br /> designons le seul candidat qui puisse faire avancer les choses<br /> votons JOSE BOVE
la gauche
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 151 350
Newsletter
Publicité