Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
la gauche
Archives
Derniers commentaires
21 mai 2007

l’ultralibéralisme : nouvelle forme de dictature ?

paloma

Ce nouveau dogme universel ne permet plus aucune critique. Il est avéré qu’il nous mène droit dans l’impasse, voire dans le ravin ? Silence dans les rangs ! Or, les méthodes que veut appliquer l’ultralibéralisme sont précisément celles dont on sait pertinemment qu’elles ne marchent pas !! Ces méthodes sont l’antithèse de celles qui ont fait la réussite des Trente Glorieuses, une économie encadrée par un minimum d’étatisme afin d’en éviter les dérives, présentées aujourd’hui par les néocons comme le pire de ce qui pouvait être fait, alors même que justement ces méthodes ont fait en grande partie la réussite des Trente Glorieuses, et alors même que depuis 30 ans, où l’on applique les méthodes ultralibérales, nous sommes dans les Trente Piteuses, nous dit-on !! Cherchez l’erreur... Il y a chez certains un problème de mécanique cérébrale ! Si ça va mal, ce n’est pas à cause de l’ultralibéralisme, mais parce qu’il n’y en a pas assez et qu’il faut en faire plus ! Comme sous le communisme stalinien, en somme…

Alors regardons l’état REEL des pays où il sévit : USA, GB, Espagne, Italie… partout des sociétés paupérisées financièrement, culturellement et moralement, avec un chômage maquillé (en GB de nombreux vrais chômeurs sont déguisés en faux handicapés), des salaires de misère (en Espagne les jeunes doivent recourir à la solidarité familiale pour survivre avec des salaires de misère de 700€ ; l’endettement à très long terme est également de règle pour se loger), des systèmes de santé en RUINE, des systèmes éducatifs à la dérive (en GB les fonds privés financent l’école publique !) et incapables d’apporter une éducation et une instruction correcte aux populations qui les subissent. D’ailleurs, c’est bien là le but de l’ultralibéralisme : décérébrer les masses pour mieux régner, pour mieux phagocyter les esprits… Les tenants de l’ultralibéralisme ont bien évidemment tout intérêt à ce que les masses populaires ne réfléchissent pas et ne disposent pas des moyens intellectuels de remettre en cause le système. « L’homme n’est pas une marchandise comme les autres » nous a dit celui qui vient d’être élu… Terrible aveu : tout devient marchandise, l’humain compris. Les programmes de l’Education nationale sont laminés, tout est fait pour que la jeunesse ne sache plus penser. En langue, par exemple, on abandonne les méthodes visant à réfléchir, développer son argumentation, son libre-arbitre et son sens critique. Tout est désormais misé sur le « communicationnel » comme si parler une langue c’était simplement savoir réserver une chambre d’hôtel ! C’est la berlitzisation des esprits ! La pub nous envahit quotidiennement : il faut être intellectuellement très costaud et très structuré pour ne pas y céder… Nous sommes devenus des temps de cerveau humain disponible à la marchandisation totale. Cette déshumanisation, toujours alliée à une vision ultra-réactionnaire de la société (le néo-conservatisme de Bush en est sans doute l’expression la plus flagrante), à une attaque en règle des libertés individuelles et collectives (GB et USA surtout, dont les sociétés n’ont plus rien à envier au 1984 de George Orwell) , à un fichage généralisé, à un déni de l’expression démocratique des peuples libres et souverains, comme le putsch médiatique que nous venons de subir en France le démontre, cette déshumanisation globale est en réalité une forme nouvelle de fascisme larvé, débarrassé de son antisémitisme, certes, mais qui vise à tuer les esprits plutôt que les corps – quoique… les suicides en série dans certaines entreprises françaises laissent songeur – et qui se trouve de nouveaux boucs-émissaires (les pauvres, les fonctionnaires, les immigrés…) aux problèmes que ce système devenu fou a lui-même créés.

L’ultralibéralisme veut nous faire avaler la couleuvre suivante : c’est en précarisant et paupérisant les masses populaires que l’on obtient le plein emploi et la croissance...

Eh bien non ! Ce n’est pas en rendant les populations serviles, misérables et incultes que l’on peut prétendre atteindre à la santé économique et sociale !

Il est donc urgent de penser la mondialisation avec un autre logiciel que l’ultralibéralisme, qui ne peut QUE nous conduire droit dans le ravin. S’il ne se désactive pas de lui-même il le sera de toute façon tôt ou tard par des explosions sociales globales, car les peuples finiront par ne plus supporter ce joug de servitude et de misère.

Publicité
Commentaires
la gauche
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 151 349
Newsletter
Publicité